CAUSERIE

CAUSERIE

Résumé du projet 

CAUSERIE est un jeu sérieux qui facilite la concertation et la co-construction des solutions collectives entre les acteurs d’un bassin versant afin de limiter la contamination des eaux par les pesticides et d’identifier les solutions les plus efficaces. Les participants sont amenés à prendre des décisions et constater leur influence sur leur situation économique et sur les transferts de pesticides à l’échelle du bassin versant. Le logiciel GeoMelba permet d’évaluer la contribution des éléments du paysage aux transferts de pesticides. Le jeu est développé sur deux bassins versants virtuels mais représentatifs de deux milieux contrastés.

Le projet consiste à développer le logiciel GeoMelba, qui permet d’évaluer des éléments du paysage aux transferts des pesticides, pour permettre la prise en compte d’autres bassins versants ainsi que les transferts d’eau et de matières en suspension.

Enfin, le projet permettra une pratique autonome du jeu : une mallette pédagogique sera créée pour une utilisation dans des formations, ou pour animer des réflexions collectives sur le changement de pratiques agricoles.

 

Porteur projet PITI

Michaël RABOTIN

 

Unité de recherche

RIVERLY – Unité de recherche et de développement pluridisciplinaires sur le fonctionnement des hydrosystèmesRIVERLY – Unité de recherche et de développement pluridisciplinaire sur le fonctionnement des hydrosystèmes


MIQUAD'EAUX

MIQUAD'EAUX

Micropolluants à très faible concentration : boucle d’essais pour qualifier les performances d’abattement des dispositifs sur des eaux réelles.

Résumé du projet

La mesure d’une concentration totale d’un micropolluant est une information cruciale au regard des objectifs de qualité des milieux. L’approche physico-chimique classique, basée sur des mesures ponctuelles de concentration de micropolluants sélectionnés se heurte souvent aux limites de détection et de quantification quand ils sont présents à très faible concentration et en conséquence, il est souvent difficile d’évaluer de manière fiable les performances d’abattements des ouvrages de traitement.

Le projet vise à mettre au point une boucle d’essais, basée sur la séparation membranaire pour concentrer les micropolluants simultanément en amont et en aval d’un équipement de traitement d’eau et à échantillonner les eaux concentrées pour analyse.

Au travers de ce projet, il s’agit de :

  • développer cette boucle et de l’intégrer en amont et en aval de 3 dispositifs de traitement d’eau (traitement biologique simple, BRM, lit granulaire + désinfection UV)
  • le valider sur différentes qualités d’eau brute et traitée
  • quantifier les performances d’abattement des micropolluants des trois dispositifs.

Le matériel et la méthodologie définis pourront être déployés sur d’autres projets R&D du Carnot Eau & Environnement en collaboration avec les partenaires socio-économiques.

 

Porteur du projet PITI

Pascal Ginisty

 

Unité de recherche

IFTS – Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives


DIAT ADN TRANSFERT

DIAT ADN TRANSFERT

Transfert vers l’opérationnel de l’outil « diatomées ADN » pour le contrôle de la qualité des milieux aquatiques.

Résumé du projet

La qualité écologique des milieux aquatiques est contrôlée avec une large palette d’outils normalisés. Parmi ces outils, il y a les bio-indicateurs, tels que les micro-algues et les diatomées en particulier. L’analyse des diatomées est traditionnellement réalisée avec des microscopes (identification et comptage manuels), des listes micro-floristiques sont dressées et permettent de mesurer la qualité écologique des milieux. Ces analyses sont requises dans le cadre de la Directive Cadre Européenne sur l’eau. Des 1000iers d’analyses sont réalisées en France chaque année de cette manière par des laboratoires prestataires spécialisés.

L’UMR CARRTEL développe depuis 10 ans une méthode automatisée basée sur du séquençage ADN haut débit d’échantillons environnementaux : le métabarcoding. L’identification des séquences d’ADN de diatomées est réalisée par bio-informatique. Cette nouvelle méthode allie précision, régularité, vitesse et réduit les couts. Plusieurs publications scientifiques décrivent cette méthode, mais il manque des publications opérationnelles de ces protocoles et la mise en place de tutorats pour les laboratoires prestataires souhaitant proposer ce nouveau type d’analyse à leurs clients.

L’UMR CARRTEL est sollicité de plus en plus fréquemment pour réaliser ce transfert par des industriels/laboratoires privés. Des formations ont été réalisées, mais elles restent insuffisantes pour réaliser un transfert technologique de manière optimale. Nous avons malheureusement déjà rencontré un cas de mauvaise application de la méthode où des résultats erronés ont été diffusés et risquent d’entacher la réputation de la méthode.

D’autre part, les laboratoires privés/industriels qui commencent à appliquer cette nouvelle méthode produisent de nouvelles données. Ces données pourraient être réutilisées par la communauté scientifique dans un cadre de recherche fondamentale et dans un proche avenir favoriser de nouvelles avancées scientifiques et de nouvelles collaborations avec le monde socio-économique.

Cette proposition vise à :

  • combler le manque de transfert opérationnel vers des laboratoires privés pour une analyse de routine.
  • mettre en place des protocoles et une plateforme de dépôt des nouvelles données qui seront produites dans le futur en open-access.

 

Porteur du projet PITI

Fréderic Rimet (CARRTEL)

 

Unité de recherche

CARRTEL – Centre Alpin de Recherche sur les Réseaux Trophiques et Écosystèmes Limniques