BIODIVCAP

BIODIVCAP

Résumé du projet

L’idée d’utiliser des matrices comme des capteurs d’ADN environnemental (ADNe) a émergé récemment. La preuve du concept a été menée, dans le cadre de thèses par les participants à ce projet, avec des capteurs naturels (biofilms) et artificiels (capteurs synthétiques) qui fixent l’ADNe des poissons et invertébrés. Il s’agit de premières internationales. Les intérêts de tels capteurs d’ADNe sont le faible coût, la facilité de prélèvement, l’utilisation d’une matrice unique pour la détection de divers types d’organismes, le temps d’intégration de la biodiversité (potentiellement plus long qu’avec un échantillon ponctuel d’eau filtrée), ainsi que l’effet d’accumulation de l’ADN permettant de détecter des signaux faibles (potentiellement supérieur dans ces matrices).

L’objectif de ce projet est de passer un cap méthodologique, en utilisant des capteurs d’ADNe dans des sites démonstrateurs. Il s’appuie (a) sur des sites pilotes en cours de restauration et dont des suivis temporels avec ces méthodes ont démarré récemment et (b) sur un ensemble diversifié de sites restaurés. Le retour d’expérience de ces démonstrateurs permettra en particulier (1) de mesurer le retour de la biodiversité dans ces sites, (2) d’évaluer le temps d’intégration de la biodiversité de ces matrices et (3) d’évaluer l’effet accumulateur de ces matrices et leur capacité à détecter les espèces rares.

 

Porteur du projet Ressourcement 

Frédéric RIMET

 

Unité de recherche

CARRTEL – Centre Alpin de Recherche sur les Réseaux Trophiques et Écosystèmes Limniques


PLASMA

PLASMA

Dynamique temporelle et spatiale des microplastiques dans la baie de Marseille : approche expérimentale et lien avec la modélisation:

Résumé du projet

La Méditerranée connaît aujourd’hui un accroissement de sa contamination dû aux micro plastiques présents dans l’eau. Beaucoup de stratégies d’observation sont émises par les acteurs institutionnels, associatifs et scientifiques mais peu d’outils et de techniques applicables en routine existent pour réduire et traiter la pollution plastique.

Le projet PLASMA cartographiera de façon détaillée la pollution des micro plastiques en baie de Marseille ce qui permettra d’en comprendre la dynamique spatiotemporelle. In fine, le projet mettra à disposition des outils de diagnostic de l’état de contamination des micro plastiques grâce au développement d’une méthode d’extraction et de caractérisation des nano plastiques. Le projet permettra également de comprendre les dynamiques de transport/transfert horizontal et vertical.

 

Porteur du projet Ressourcement

Laurence Vidal

 

Unité de recherche

CEREGE – Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement